C'est le dernier vêtement, la dernière écorce, la dernière peau, la dernière pelure. Cela se craquelle, cela se déchire, cela se troue, cela s'effiloche. Où se cacher pour celui qui désire naître? Où le bourreau, Où la victime quand tout se passe en soi-même ? Où signer la paix quand il suffit de s'embrasser et de se regarder comme les étoiles se regardent ? Approche la flamme. Jette la dernière arme dans le brasier.
Passage des cygnes, blanche lumière, plumes blanches. Après une nuit blanche des visages pâles regardent la lumière. Lumière étincelante les cygnes et les pensées s'effacent. Blanc des pensées blanc du temps Les promeneurs épaules lasses passent. La nuit vient, ne laisse rien du premier jour de l'an
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