Articles

Image
  LE PROGRAMME EN QUELQUES SIÈCLES On supprimera la Foi Au nom de la Lumière, Puis on supprimera la lumière. On supprimera l'Âme Au nom de la Raison, Puis on supprimera la raison. On supprimera la Charité Au nom de la Justice Puis on supprimera la justice. On supprimera lˆAmour Au nom de la Fraternité, Puis on supprimera la fraternité. On supprimera lˆEsprit de Vérité Au nom de lˆEsprit critique, Puis on supprimera lˆesprit critique. On supprimera le Sens du Mot Au nom du sens des mots, Puis on supprimera le sens des mots On supprimera le Sublime Au nom de l'Art, Puis on supprimera l'art. On supprimera les Écrits Au nom des Commentaires, Puis on supprimera les commentaires. On supprimera le Saint Au nom du Génie, Puis on supprimera le génie. On supprimera le Prophète Au nom du poète, Puis on supprimera le poète. On supprimera les Hommes du Feu Au nom des Eclairés Puis on supprimera les éclairés. On supprimera lˆEsprit, Au nom de la Matière, Puis on supprimera la matière. AU
Image
  Si vous voulez continuez à suivre les publications, rendez-vous sur : https://yatra1957.blogspot.com/ le format de cet ancien blog étant plus simple, shanti est arrêté !
Image
C'est le dernier vêtement, la dernière écorce, la dernière peau, la dernière pelure. Cela se craquelle, cela se déchire, cela se troue, cela s'effiloche. Où se cacher pour celui qui désire naître? Où le bourreau, Où la victime  quand tout se passe en soi-même ? Où signer la paix quand il suffit de s'embrasser et de se regarder comme les étoiles se regardent ? Approche la flamme. Jette la dernière arme dans le brasier.  
Image
  Lorsque cela sera passé, on se tiendra sur le seuil de la maison. Il y aura peut-être un oiseau tranquille. On se fera un signe de la main. Rien ne pressera. On goûtera la clarté du matin, et les enfants, comme avant, partiront à cloche-pied !
Image
  Arbres en hiver. montée du Haut-du-Lièvre gravure pointe sèche Lorsque l'on voit cet enchevêtrement de branches dont aucune n'est droite, et les formes, les détours, les courbes qu'elles prennent, alors que toutes elles cherchent la lumière, on est rassuré par les chemins que prend tout homme pour grandir dans son humanité. Avoir peur seulement des branches mortes qui tombent par jour de grand vent et tuent parfois dans leur chute des innocents.
Image
  Sanguine "les sous-bois de Cuite-Fève" gravure pointe sèche Vent frais  qui passe  entre les os. Des feuillages à l'orée retiennent les ténèbres. Un grand cri de buse demande le silence à celui qui pénètre dans son territoire Trop de pensées se sont perdues comme des moucherons autour de fruits pourris. Trouver  un seul mot pour rassembler tous les autres qui se dispersent comme des papillons autour de la source. Mais rien ne vient que la vie et la pulsation du sang dans les veines. Rien ne vient que ce qui emporte tout et dépose un peu de lumière comme un lampion d'enfant dans une souche noircie.
Image
  Tâche d'encre de chine qui se diffusent, les boules de gui dans le jour gris, auréolent l'arbre de nuit noire
Image
  Passage des cygnes, blanche lumière, plumes blanches. Après une nuit blanche des visages pâles regardent la lumière. Lumière étincelante les cygnes et les pensées s'effacent. Blanc des pensées blanc du temps Les promeneurs épaules lasses passent. La nuit vient, ne laisse rien du premier jour de l'an
Image
Se promener avec le soleil, sous la pluie, dernier jour de l'année. Ne plus croire  à ce que l'on pense, un oiseau à couvert qui chante suffit. La preuve : ton sourire qui continue  son voyage malgré l'hiver. Dans le jardin une fleur étrange  ne baisse pas la tête. Elle voit plus loin.    
Image
  Ce qui passe, déjà passé, la poule d'eau, toi si loin, moi qui est passé, qui bientôt y passera, le passé est passé. Qu'y-a-t-il eu avant ? Qu'y aura-t-il après ? Ignorance absolue. On se trompe soi-même.
Image
  A la fin des temps il est temps de descendre du temps. Stop. Le temps s'accélère pour ceux qui restent dans son manège. Toi tu te poses sur un banc ou au pied d'un arbre qui se moque du temps et tu restes paisible. Stop, c'est maintenant.
Image
  "Qui veut devenir ce qu'il devrait être doit laisser ce qu'il est maintenant." Maître Eckhart
Image
Il n'y a peut-être rien à saisir quand l'on vit. Seulement se dessaisir, laisser partir, se laisser et laisser ses mains s'ouvrir Et les mondes lointains viennent et nous sourient. Trois monotypes
Image
 Aube de Noël Noël renversé, renversant. Le regard d'un enfant. Tout est nouveau. Se laisser aimer si simplement que toutes  les vieilleries craquent, tous les petits monstres retournent au placard.
Image
  Les pigeons picorent les graviers. Les graviers ont un goût amer. On dit que les morts se reposent. dans les cimetières. Mais les morts ne sont plus là. La guerre ne tue pas que les corps. Elle tue des caresses des petites flammes des mains chaudes qui se serrent. Les vivants parfois  sont des morts. On le voit dans leur regard éteint où l'on s'enfonce comme dans un trou noir.
Image
  Ainsi est ce mystère. Le soir respire. Ce n'est pas rien d'être né sur terre. Le rêve est un nuage le nuage est un rêve. Réel, irréel, les frontières disparaissent. Tout entier là avec un souffle qui atteste du vivant. Un peu d'air dont  on est conscient et le ciel immense Silence.
Image
  S'abandonner soi-même   Entendons-nous bien : fuir ceci, aller vers cela, éviter ces gens, rechercher manière ou occupation n’est que ton agitation. La cause de tes difficultés n’est pas dans les choses, c’est toi-même dans les choses. C’est pourquoi regarde-toi d’abord et quitte-toi. En vérité, tant que tu ne te libères pas de ton vouloir, tu auras beau fuir, tu retrouveras partout obstacles et inquiétudes. Chercher quoi que ce soit dans les choses extérieures, la paix, un lieu de retraite, la société des hommes, telle façon d’agir, les nobles œuvres, l’exil, la pauvreté ou l’abandon de tout, quelle qu’en soit la grandeur tout cela n’est rien, ne compte pour rien, ne donne rien — surtout pas la paix. Pareille quête ne mène nulle part : plus on cherche ainsi, moins on trouve. Ayant pris un chemin faux, on ne fait que s’éloigner davantage chaque jour. Que faut-il donc faire ? D’abord, s’abandonner soi-même et, de la sorte, abandonner toute chose. En vérité, celui qui renonce à un
Image
  On quitte le pays blanc. Deux buses font des cercles de plus en plus grands au dessus des champs qui retrouvent leur couleur. Deux buses poussent des cris dans leur monde. Elles cherchent une proie. Etre la proie du pays blanc, du pays pur et innocent.
Image
  Images, mirages, c'est l'âge d'être sage. Abaissement solitude, nuit comme manteau, Coeur aimant suffit. Ne me parler plus.
Image
  Gouaches pour un conte de Noël