Arbres en hiver. montée du Haut-du-Lièvre gravure pointe sèche Lorsque l'on voit cet enchevêtrement de branches dont aucune n'est droite, et les formes, les détours, les courbes qu'elles prennent, alors que toutes elles cherchent la lumière, on est rassuré par les chemins que prend tout homme pour grandir dans son humanité. Avoir peur seulement des branches mortes qui tombent par jour de grand vent et tuent parfois dans leur chute des innocents.
C'est le dernier vêtement, la dernière écorce, la dernière peau, la dernière pelure. Cela se craquelle, cela se déchire, cela se troue, cela s'effiloche. Où se cacher pour celui qui désire naître? Où le bourreau, Où la victime quand tout se passe en soi-même ? Où signer la paix quand il suffit de s'embrasser et de se regarder comme les étoiles se regardent ? Approche la flamme. Jette la dernière arme dans le brasier.
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