Se promener avec le soleil, sous la pluie, dernier jour de l'année. Ne plus croire à ce que l'on pense, un oiseau à couvert qui chante suffit. La preuve : ton sourire qui continue son voyage malgré l'hiver. Dans le jardin une fleur étrange ne baisse pas la tête. Elle voit plus loin.
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Affichage des articles du décembre, 2022
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Les pigeons picorent les graviers. Les graviers ont un goût amer. On dit que les morts se reposent. dans les cimetières. Mais les morts ne sont plus là. La guerre ne tue pas que les corps. Elle tue des caresses des petites flammes des mains chaudes qui se serrent. Les vivants parfois sont des morts. On le voit dans leur regard éteint où l'on s'enfonce comme dans un trou noir.
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S'abandonner soi-même Entendons-nous bien : fuir ceci, aller vers cela, éviter ces gens, rechercher manière ou occupation n’est que ton agitation. La cause de tes difficultés n’est pas dans les choses, c’est toi-même dans les choses. C’est pourquoi regarde-toi d’abord et quitte-toi. En vérité, tant que tu ne te libères pas de ton vouloir, tu auras beau fuir, tu retrouveras partout obstacles et inquiétudes. Chercher quoi que ce soit dans les choses extérieures, la paix, un lieu de retraite, la société des hommes, telle façon d’agir, les nobles œuvres, l’exil, la pauvreté ou l’abandon de tout, quelle qu’en soit la grandeur tout cela n’est rien, ne compte pour rien, ne donne rien — surtout pas la paix. Pareille quête ne mène nulle part : plus on cherche ainsi, moins on trouve. Ayant pris un chemin faux, on ne fait que s’éloigner davantage chaque jour. Que faut-il donc faire ? D’abord, s’abandonner soi-même et, de la sorte, abandonner toute chose. En vérité, celui qui renonce ...